dimanche 22 avril 2012

Critique : Delirium


Delirium
Delirium #1
Lauren Oliver

Voici le livre qui m'a stoppé dans mon élan littéraire. Depuis le début de l'année, je lis un livre après l'autre sans m'arrêter, et il n'y a pas un seul jour où je n'ai pas lu ne serait-ce qu'un peu. Mais Delirium est venu ruiner mon « perfect score ». Ce livre qui aurait du me prendre trois ou quatre jours à lire m'a prit une semaine parce qu'il y avait des jours où je ne pouvais pas me convaincre de le lire. Et pourtant... pourtant je considère que j'aime ce livre.

Delirium est une dystopie où le gouvernement a un contrôle complet sur la population et il a décidé que l'amour est une maladie dont tout le monde doit être guérit. Des scientifiques ont développé une procédure leur permettant d'empêcher les « guérit» de ressentir l'amour, mais elle ne peut être administrée qu'à l'âge de 18 ans. Leena, jeune fille de 17 ans, est sur le point d'avoir son opération, et ne peut attendre, parce que la « amor deliria nervosa » la terrifie plus que tout.

Tout d'abord, j'ai trouvé l'univers de Delirium très bien construit et intéressant. De voir à quel point le gouvernement a pensé à tout pour garder la population sous contrôle et à quel point les gens sont « brain-washer » à penser que l'amour est une maladie terrible qui transforme les gens en animaux était fascinant. La prose de Lauren Oliver est magnifique et j'ai en particulier fort apprécié sa capacité à décrire les émotions et les sens lorsqu'ils sont affectés par les émotions très fortes. Il y a certains moments où j'avais vraiment l'impression de ressentir la même chose que le personnage principal. Mais alors, si je trouve l'univers intéressant et l'écriture superbe, pourquoi ai-je eu autant de difficulté à passer au travers du livre?

Et bien, c'est que pour les 300 premières pages (l'édition du livre que je possède en contient 445), il ne se passe vraiment rien d'intéressant, du moins c'est mon point de vu. Malgré le plaisir réel que j'avais à lire les passages où l'auteure décrit en détails des émotions, il n'y avait vraiment rien au niveau de l'histoire même qui a attiré mon attention, et le déroulement de l'histoire m'importais vraiment très peu.
Par contre, j'ai apprécié que le personnage principal soit vraiment la citoyenne typique et qu'elle combatte se qui arrive lorsqu'elle commence à tomber amoureuse, parce que comme tout les autres elle a été parfaitement « brain-washer » à penser que l'amour est la pire chose qui puisse arriver. Mais c'était bien peu pour captiver mon attention et c'est finalement vers la page 300 que tout ça a finalement commencé à m'intéresser. Je crois vraiment qu'un livre a en général 50 pages pour intéresser le lecteur, sinon il y a de fortes chances qu'il abandonne. Si la prose de l'auteure n'avait pas été aussi magnifique, je crois vraiment que je ne me serais jamais rendu jusqu'à la page 300.

Donc, au final, j'ai apprécié le roman, mais ce fut long avant que je commence vraiment à m'intéresser à l'histoire. Ce qui est venu sauver Delirium pour moi, c'est qu'il est très bien écrit. Je le recommande à ceux et celles qui aiment les histoires d'amour et les dystopies. J'ai bon espoir que la suite sera meilleure.

Je lui donne trois étoiles sur cinq. ***

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