Delirium
Delirium #1
Lauren Oliver
Voici le livre qui m'a stoppé dans mon
élan littéraire. Depuis le début de l'année, je lis un livre
après l'autre sans m'arrêter, et il n'y a pas un seul jour où je
n'ai pas lu ne serait-ce qu'un peu. Mais Delirium est venu
ruiner mon « perfect score ». Ce livre qui aurait du me
prendre trois ou quatre jours à lire m'a prit une semaine parce
qu'il y avait des jours où je ne pouvais pas me convaincre de le
lire. Et pourtant... pourtant je considère que j'aime ce livre.
Delirium est une dystopie où le
gouvernement a un contrôle complet sur la population et il a décidé
que l'amour est une maladie dont tout le monde doit être guérit.
Des scientifiques ont développé une procédure leur permettant
d'empêcher les « guérit» de ressentir l'amour, mais elle ne
peut être administrée qu'à l'âge de 18 ans. Leena, jeune fille de
17 ans, est sur le point d'avoir son opération, et ne peut attendre,
parce que la « amor deliria nervosa » la terrifie
plus que tout.
Tout d'abord, j'ai trouvé l'univers de
Delirium très bien construit et intéressant. De voir à quel
point le gouvernement a pensé à tout pour garder la population sous
contrôle et à quel point les gens sont « brain-washer »
à penser que l'amour est une maladie terrible qui transforme les
gens en animaux était fascinant. La prose de Lauren Oliver est
magnifique et j'ai en particulier fort apprécié sa capacité à
décrire les émotions et les sens lorsqu'ils sont affectés par les
émotions très fortes. Il y a certains moments où j'avais vraiment
l'impression de ressentir la même chose que le personnage principal.
Mais alors, si je trouve l'univers intéressant et l'écriture
superbe, pourquoi ai-je eu autant de difficulté à passer au travers
du livre?
Et bien, c'est que pour les 300
premières pages (l'édition du livre que je possède en contient
445), il ne se passe vraiment rien d'intéressant, du moins c'est mon
point de vu. Malgré le plaisir réel que j'avais à lire les
passages où l'auteure décrit en détails des émotions, il n'y
avait vraiment rien au niveau de l'histoire même qui a attiré mon
attention, et le déroulement de l'histoire m'importais vraiment très
peu.
Par contre, j'ai apprécié que le
personnage principal soit vraiment la citoyenne typique et qu'elle
combatte se qui arrive lorsqu'elle commence à tomber amoureuse,
parce que comme tout les autres elle a été parfaitement
« brain-washer » à penser que l'amour est la pire chose
qui puisse arriver. Mais c'était bien peu pour captiver mon
attention et c'est finalement vers la page 300 que tout ça a
finalement commencé à m'intéresser. Je crois vraiment qu'un livre
a en général 50 pages pour intéresser le lecteur, sinon il y a de
fortes chances qu'il abandonne. Si la prose de l'auteure n'avait pas
été aussi magnifique, je crois vraiment que je ne me serais jamais
rendu jusqu'à la page 300.
Donc, au final, j'ai apprécié le
roman, mais ce fut long avant que je commence vraiment à
m'intéresser à l'histoire. Ce qui est venu sauver Delirium
pour moi, c'est qu'il est très bien écrit. Je le recommande à ceux
et celles qui aiment les histoires d'amour et les dystopies. J'ai bon
espoir que la suite sera meilleure.
Je lui donne trois étoiles sur cinq.
***
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